Je choisis Lacarrière pour illustrer cette étape de mon dictionnaire amoureux pour l'"Eté grec", bien sûr, et l'éblouissement que cette lecture a provoqué en moi.
Par la suite, je n'ai cessé de découvrir l'oeuvre de celui que je ne peux pas appeler "auteur", tant ses réflexions, sont d'abord liées à ce qu'il a voulu vivre. Quand je pense à lui, je fais toujours le lien avec l'autre grand voyageur que j'admire, Nicolas Bouvier.
J'ai adoré le suivre sur les chemins d'Hérodote, dans ses recherches sur les diverses mystiques et mythologies. Je le lis, et le relis régulièrement, avec toujours autant de bonheur.
Alors bien sûr, la Grèce a bien changé depuis ces années 50-60 durant lesquelles il a vécu à l'heure grecque, et je sais qu'il avait mis un terme à ses voyages durant la période de la junte militaire, mais je me rassure, car je trouve encore, et pas seulement chez les vieux, des traits fondamentaux de ce qui lui avait fait aimer ce pays.
"Tous ceux qui ont traversé la Grèce et le Proche-Orient par ces moyens locaux savent qu'il existe aussi des méridiens pour les moteurs et pour les mécaniques. Je veux dire que la façon d'utiliser, de manoeuvrer, de réparer automobiles, autocars et camions est foncièrement différente à partir d'un certain degré de longitude. bien sûr, vis, écrous, soupapes sont les mêmes mais on dirait qu'une fois passés entre les mains d'un Grec, d'un Turc, d'un habitant des hauts-plateaux ou des déserts, les moteurs fonctionnent selon d'autres principes, les carrosseries ignorent la limite d'âge, les véhicules deviennent brusquement investis d'une sorte d'immortalité." ("L'Eté grec").
Il est amusant de constater que dans son "Dictionnaire amoureux de la Grèce", il n'a pas retenu la lettre L et que cette occurence est restée muette.
L pour Elle ? Un peu sybillin ... Mais c'est un plaisir de le lire, et de le relire, pourquoi pas? Merci pour ce rappel!
RépondreSupprimerMais non, chère Gine : "L" comme Lacarrière...
RépondreSupprimerCet article me rapelle le goût du voyage : je vais aller explorer ma bibliothèque et ressortir L'été grec.
Merci, Amartia !
....Comme mon souvenir des énormes vieilles voitures américaines dans la banlieue d’Istanbul !
RépondreSupprimerj'ai perdu mon commentaire... il a une belle tête cet homme, me fait penser à kersauson! bises
RépondreSupprimerEt je viens de faire une recherche sur Jacques Lacarrière et je tombe sur son livre "Chemin faisant" ! Donc, j'ai deux livres à lire !!!
RépondreSupprimerBelle fin d'après midi
A bientôt