Le 28 octobre est la fête nationale qui célèbre le refus de Metaxas, en 1940, de capituler devant l'ultimatum de Mussolini.
A ce propos je vous laisse apprécier cette chanson des années 50
Vous pouvez trouver la version patriotique de ces événements vu par les Grecs de la diaspora en cliquantici ou une version un peu plus historique en visitant le kafenio
Prendre le bus pour se rendre de Koroni à Athènes, cela commence par un petit café à la station, pour une dernière cigarette, tout en regardant la rue commencer à s'animer avec les élèves qui rejoignent leur collège, les échoppes qui ouvrent les unes après les autres. Enfin le bus arrive et fait de savantes manoeuvres pour tourner sur une place qui semble bien petite pour lui. Ensuite, il s'agit de trouver sa place – chaque bus est un peu différent – en cherchant les numéros, soit sur le dos du siège, soit sur le porte-bagage en hauteur, soit sur l'accoudoir.
Et puis c'est le plaisir de redécouvrir, haut perchée, le paysage maintes fois parcouru en voiture. L'interdiction de fumer est formelle, mais comme nous ne sommes pas bien nombreux, le chauffeur s'octroie une petite faveur. Je suis tentée de lui demander si je peux en faire autant, mais je n'ose pas et me contente de mâchouiller une nicorette. Il klaxonne volontiers en signe de bonjour, lorsqu'il passe devant un atelier dans lequel doit travailler l'un de ses amis, il répond aux appels qu'il ne cesse de recevoir sur son portable et entame une discussion assidue avec l'un des passagers qui lui a fait signe de s'arrêter sur la route. Il redescendra d'ailleurs un peu plus loin, toujours au milieu de nulle part.
Hier j'ai passé cinq heures et demie dans le bus reliant Koroni à Athènes. Autant vous dire que ce fut long ! Mais je me suis amusée de l'invective du chauffeur à un automobiliste qui hésitait à un carrefour, juste devant lui :
- "Tu as peur de casser les oeufs ?"
(A part ça, j'ai récupéré mon mac et je vais pouvoir me relancer dans la publication de messages)