Alors que le chômage touche plus de 50 % des jeunes de moins de 25 ans, un grand nombre d'entre eux "choisissent" l'exil, pour terminer leurs études ou trouver un travail . Je n'ai pas de chiffres précis, mais rien que dans mon entourage, je connais cinq familles touchées par ce qui se révélera certainement comme un désastre pour le pays, puisque ce sont les plus qualifiés qui s'en vont.
Mais on ne peut parler de l'exil en Grèce, sans penser aux milliers de réfugiés, économiques ou pas, à qui le parti néo-nazi "Aube dorée" fait la chasse, à coup de bastonnades et parfois pire, dans les rues des grandes villes du pays.
Alors à tous ceux qui n'ont pas choisi de quitter leur pays, je dédie cette chanson écrite dans les années 60, période, où les Grecs immigraient eux aussi, à la recherche d'un jour meilleur.
On a pas l'habitude d'écouter le grec chanté mais ça s'écoute bien, d'autant plus que l'artiste a une belle voix!
RépondreSupprimerC'est triste de voir la situation économique de tant de pays d'Europe sombrer et faire tomber dans la misère son peuple pendant que quelques gros richards continuent d'amasser des milliards!
***
Bises et bonne journée, Amartia****
On aurait pu espérer que les chansons de "notre" Mikis appartiennent à une époque révolue quarante ans après leur composition! Malheureusement il n'en est rien et les Grecs connaissent à nouveau les affres de l'exil et la tentation de la junte! "Où que portent mes pas, la Grèce me blesse..." va-t-on dire à nouveau!
RépondreSupprimerJe souhaite de tout coeur que non.
Tu as raison, Amartia, cette exode est un vrai problème. Tout se fait en silence, mais le flot est continu. Et on peut se demander s'il y aura un retour...
RépondreSupprimerBisous!
Je ne comprends pas grand-chose à la crise en général. Tout ce qu'elle réveille en moi, honte, colère diffuse, me fait craindre que le pouvoir de l'argent anéantisse ce qu'il pouvait y avoir de beau en Europe...
RépondreSupprimerJe n'ai pas les mots. C'est triste !
RépondreSupprimerUne douleur renouvelée pour ce pays, ça ne finira donc jamais !
RépondreSupprimerDe bien belles paroles pour cette chanson, nostalgie, tristesse et amour...
Bonne soirée, Amartia, bien amicalement.
c'est beau ! j'adore la Grèce! et la gentillesse spontanée des Grecs! Ils vont j'espère sortir de ce mauvais pas!
RépondreSupprimerC´est est un désastre pour tous les hommes de l´europe. Bonne soirée Amartia!
RépondreSupprimermerci de nous informer toi qui y est de si prés, nous le savons combien elle courbe l'échine de puis déjà longtemps
RépondreSupprimermerci , je t'embrasse très fort et je porte ma main sur mon coeur pour tous ses exils et les combats silencieux que chacun même
merci armarité
à demain
C'est un vrai malheur pour la Grèce. Mais hélas, ce même fléau sévit en Arménie...
RépondreSupprimerJe comprends mieux ta critique de la musique de Theodorakis, très ronflante, pour ce texte tout en finesse... Quant à l'exil forcé, Marie-Paule a tout dit, après ton billet qui laisse un goût amer. Bonne fin de semaine, quand même.
RépondreSupprimerMerci, Amartia, pour cette chanson, si belle dans sa tristesse. Elle parle au coeur de chacun. C'est tous les peuples et pas seulement ceux de l'Europe qui sont concernés par une économie mondiale aveugle et suicidaire.
Supprimer