samedi 10 juillet 2021

Mort d'Angelique Ionatos

J'ai souvent parlé ici de l'admiration que j'ai pour Angelika Ionatos, pour son talent, mais aussi pour sa personne. 

Quelle tristesse donc d'apprendre sa mort, le 7 juillet dernier. 

Je me rappelle de tous les concerts auxquels j'ai assisté, comme s'ils dataient d'hier. La première fois, ce fut à la Maison du Quartier de la Jonction, à Genève, en 1981. Elle jouait de la guitare, utilisant autant les cordes que la caisse de résonance de son instrument. Je me rappelle particulièrement la chanson "I Palami sou".




Je l'ai revue quelques années plus tard, à Paris au Théâtre de la Ville, puis à Lausanne pour son incomparable collaboration avec Nena Venetsanou et leur interprétation des poèmes de Sapho. La maîtrise d'un art tout autant que le plaisir partagé de l'exercer.




Je dois aussi souligner ici, le rôle de Henri Agnel et de Christian Boissel qui ont accompagné Angelique dans nombre de ses productions. 

Et puis comment ne pas mentionner l'énorme contribution qu'elle a apportée à la diffusion des poètes grecs dont Odysseas Elytis qu'elle a su mettre en musique comme personne. Voici un poème extrait de Maria Néféli. Il a été enregistré dans une boîte d'Athènes en 2017. Il s'agit de "Les poètes".



Pour ma part, je l'ai vue à l'Institut Français d'Athènes, en 2016, en compagnie de Katerina Fotinaki. 



 

Je ne pouvais savoir que ce serait la dernière fois que je la voyais en concert. Je ne cesse cependant de l'écouter, encore et encore.




Que lui dire, sinon MERCI !


2 commentaires:

  1. Je l'ai écoutée grâce à toi, et le charme agit toujours... Triste nouvelle, mais heureusement ses textes et ses chansons lui survivent.

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  2. Angelique Ionatos, en juillet et maintenant theodorakis!

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