En balade dans le canton de Fribourg, en Suisse, j’ai découvert la
petite chapelle de Sainte Appoline près d’un pont qui surplombe la Glâne.
Construite en 1147, elle fait partie du chemin de Saint Jacques de Compostelle.
J’ y apprends que cette martyre, en 259 à Alexandrie, eut les dents
arrachées avant de se jeter elle-même dans les flammes d’un bûcher. On
l’invoque contre les maux de dents et elle est considérée comme la patronne des
dentistes.
Mais le plus curieux c’est le tableau qui orne le petit hôtel. Intitulé « La fuite en Egypte », il a été peint en 1680 par
Johann Achert.
Je n’ai pu m’empêcher de sourire et de penser que le chemin allait être
encore bien long, s’il passait par ce petit pont.
Pour ma part, je me suis contentée de longer la Glâne sur un ou deux kilomètres.
Tous les chemins mènent à Rome, parait-il... Mais s'il passe par Antibes, je serais heureux de faire ta connaissance, Amartia.
RépondreSupprimerTrès bonne journée!
Bonne anNée à toi amartia et merci pour ces clins d' oeil malicieux et esthétiques.
RépondreSupprimerVoilà qui a dû te changer des paysages de Grèce...
RépondreSupprimerMaintenant, je sais où tu étais pendant qu'Amartia la féline t'attendait...
C'est une bien jolie balade que tu as faite Amartia et le ciel et l'atmosphère de Suisse ont dû bien te changer de l'ambiance grecque. Un vrai dépaysement....
RépondreSupprimerEst-ce que St-Jacques de Compostelle est plus loin que l'Egypte ? Les pélerins actuels passent par là, et ma foi, ça doit faire une traite !
RépondreSupprimerJ'aime bien ce billet, Amartia !
Si le petit Jésus naissait maintenant, on se demande où il pourrait bien fuir, mais sans doute pas en Egypte.
RépondreSupprimersainte Appolline
RépondreSupprimerpauvre chérie
comme quoi il n'y a pas eu que des Jeanne d'ARC?
IL Y A vraiment de drôles de chrétiens ou d'autres religion
au nom de...... on arrache , on fait du "barbequiou"
merci en tout çà de tes mots pour abreuver la source de ce nouveau cycle naissant
irradier en effet de la connaissance
quand elle tante bon gré , malgré, une femme comme la mère Françoise à l'ouvroir chaque jour
les obstacles souvent la confiance que l'on met plus aux autres qu'en nous mêmes et c'est
la Beresina qui déracine le gros saule pleur de la berge
qui à force se métamorphose en palétuvier pour avoir des racines plus resistantes...
je vous embrasse
merci pour ce fragment du chemin de Compostelle si cher à mon cœur et la fuite d’Égypte le tableau
Je trouve magnifique ces deux représentations d'un même lieu - et surtout d'avoir pu les réunir !
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