dimanche 27 juin 2010

Fini de rire


Un message qui n'a pas grand chose à voir avec la Grèce, une fois n'est pas coutume, mais qui concerne une habitude, et une bonne habitude à mon sens, que je ne peux plus garder. Suite au licenciement de Guillon et de Porte, je vais devoir renoncer à écouter, comme tous les jours, le billet d'humeur et d'humour de France Inter. J'admire toujours ceux qui savent remettre l'église au milieu du village, forcer la langue de bois à dévoiler ses dessous, mettre en relation les informations disparates, bref, nous empêcher de nous reposer sur nos certitudes.

Heureusement, il restera François Morel, mais pour combien de temps ?


Publié par Amartia
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12 commentaires:

  1. croukougnouche27 juin 2010 à 13:32

    tout à fait d'accord avec toi!
    Il est consternant de voir à quel point les libertés artistiques sont mises à mal depuis déjà un certain temps . la frilosité , le politiquement correct, pour ne pas dire pire ,sont en train de formater notre société ...
    au secours!!!!

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  2. Miss Lemon27 juin 2010 à 17:56

    Que craignent-ils donc les gens d'en haut?

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  3. Zak O27 juin 2010 à 18:55

    Comme toi je me sens usurpée d'un moment béni par le rire. On en a tellement besoin dans notre pauvre pays. Heureusement nous avons les bleus pour encore se régaler!

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  4. maisondeliza27 juin 2010 à 22:44

    Si j'ai bien tout compris il n'y aura plus du tout d'humoriste dans cette tranche horaire, donc pas Françoise Morel non plus.
    En France, le rire devient résistant !

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  5. LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS27 juin 2010 à 23:04

    Profondément navrant, cette décision mais sans véritable surprise, étant donné l'ambiance générale. Censure, vous avez dit, censure. mais oui, ça s'appelle comme ça !
    Roger

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  6. Marité28 juin 2010 à 23:46

    François Morel est aussi sur la sellette... Je crains pour Daniel Mermet...
    BISOUS.

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  7. Ellada30 juin 2010 à 13:54

    Je suis une fane de Guillon.
    Censurer la satire est un début de dictature.

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  8. VB30 juin 2010 à 15:46

    Je suis navrée de ce "humoristiquement" correct que l'on veut nous imposer. "Autrefois", on appelait ça de la censure...mais de nos jours c'est du politiquement correct !!! A la rentrée, j'ai décidé de ne plus écouter France Inter. Après eux, Morel et l'équipe du fou du roi ?

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  9. alterdom1 juillet 2010 à 08:56

    Renoncer à nos certitudes,
    un boulot à plein temps!

    je partage ce cheminement,
    Σας ευχαριστώ Amartia de nous le rappeler

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  10. Aloïs1 juillet 2010 à 09:41

    C'est pour cela que je n'écoute plus ces radios.
    Je suis fidèle à Radio Classique,Bach,Mozart,Chopin......n'ont pas été licenciés et c'est tant mieux

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  11. maisondeliza2 juillet 2010 à 00:24

    Heure de fin : Vendredi 2 juillet à OhOO



    Lieu : Toute la France et au delà, pour ceux qui écoutent via le satellite ou Internet



    Val et Hees, fiers comme deux coqs dans leurs nouveaux costumes de premiers de la classe, obtenus non pas pas leurs bons résultats mais pour avoir copiné avec la femme du directeur, lancent une grande opération Radio Propre. Finies l'impertinence, la liberté de ton, la curiosité intellectuelle qui ont fait la grandeur de France Inter. Voici revenu le temps de la conformité, de l'indifférence et de l'information à la botte de la talonnette (et vice versa). Place à l'humour franchouillard et sarkozyste des Grosses Têtes et de Bigard, aux émissions bêtifiantes des Fogiel et autres Zeymour.

    Nous auditeurs, n'avons qu'un moyen de nous exprimer: la grève.

    Jeudi 1er juillet, nous n'allumerons pas la radio. Et nous le ferons savoir à France Inter, soit:

    par écrit: Radio France, 116 avenue du président Kennedy, 75220 Paris cedex 16 -dire qu'on la connaissait par coeur, cette adresse)

    sur le site internet de la station : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/radio/ecr/

    en téléphonant aux relations auditeurs (3230) ou directement au 01 56 40 36 20

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  12. Dans un monde où règnerait l'harmonie3 août 2011 à 19:31

    Il faut apporter sa critique, dénoncer les extrêmismes, chaque fois que la censure montre son nez ! Je me joins à toi ! Non mais !

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